Bande de Gaza : le ministère de la santé déplore 25 900 morts depuis le 7 octobre 2023
Au moins 64 110 Palestiniens ont également été blessés
Le bilan de la guerre israélienne dans la bande de Gaza s’est alourdi à 25 900 morts et 64 110 blessés depuis le 7 octobre 2023, a déploré ce jeudi le ministère de la Santé de l’enclave palestinienne assiégée.
Par voie de communiqué dont Anadolu a obtenu copie, le porte-parole du ministère, Ashraf al-Qudra, a affirmé qu’‘’Au cours des dernières 24 heures, l’occupation israélienne a perpétré 21 massacres contre des familles dans la bande de Gaza, qui ont fait 200 morts et 370 blessés’’.
Ashraf al-Qudra a fait observer qu’au 111ème jour de la guerre, ‘’l’armée israélienne a encerclé les hôpitaux de Khan Younès provoquant leur paralysie totale, et continue de commettre des crimes de génocide et d’empêcher la circulation des ambulances’’.
Il a souligné que ‘’les membre du personnel de l’hôpital Nasser et de l’hôpital al-Amal relevant du Croissant-Rouge palestinien à Khan Younès, travaillent dans des conditions difficiles’’.
Plus tôt ce jeudi, le Croissant-Rouge palestinien a déclaré que les forces israéliennes ont encerclé l’hôpital al-Amal 4 jours de suite.
L’établissement de santé a été soumis à des raids continus, alors même s’il sert d’abri à un grand nombre de personnes déplacées dans le sud de la bande de Gaza.
Al-Qudra a souligné que l’aide médicale ‘’arrive encore de manière limitée et en deçà des besoins, tandis que 70 % de celle-ci ne peut être utilisée car elle est classée en dehors des priorités de l’urgence actuelle’’.
Et le porte-parole du ministère de la santé d’ajouter que près de 7 000 blessés ‘’ont besoin d’être hospitalisés à l’étranger pour sauver leur vie’’.
Depuis le 7 octobre 2023, la guerre israélienne dans la bande de Gaza a provoqué des destructions massives d’infrastructures, une catastrophe humanitaire sans précédent, et le déplacement de plus de 85 % de la population de l’enclave palestinienne, soit environ 1,9 million de personnes, selon les autorités gazaouies et l’Onu.
*Traduit de l’arabe par Majdi Ismail
