Une opposition réduite à une troupe théâtrale (Par Alioune Ndiaye Fàbregas)

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Il fut un temps — pas si lointain — où l’opposition portait une parole forte, assumait une posture critique fondée, se dressait en contrepoids nécessaire au pouvoir. Aujourd’hui, elle n’est plus qu’un lointain écho de cette noblesse politique. Elle erre, sans boussole ni colonne vertébrale, engluée dans une médiocrité affligeante.

Désorientée, frivole, elle a renoncé à toute rigueur intellectuelle au profit de bouffonneries constantes. Elle ne débat plus, elle cabotine. Le théâtre politique est devenu son terrain de jeu favori, où les invectives remplacent les idées, les moqueries puériles supplantent les arguments. Cette opposition semble plus préoccupée à théâtraliser la scène politique qu’à être véritablement une force de proposition. Et ce, souvent sans même s’en rendre compte.

Ce qui l’occupe désormais, ce ne sont plus les enjeux économiques, sociaux ou institutionnels, mais des détails risibles : Elle s’indigne pour une chaise qui balance, s’enflamme pour une tenue vestimentaire, s’érige en procureur du prix d’un œuf dur ou d’un sac à main, d’une miche de pain française . Pathétique. Quand l’État cherche des solutions, elle offre des bouffonneries .
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On ne s’oppose plus, on gesticule. On ne propose plus, on ironise. Et le plus inquiétant, c’est qu’elle semble n’en avoir même pas conscience. Aveuglée par son propre vacarme, cette opposition ne réalise pas qu’elle se décrédibilise de plus en plus.

Pendant ce temps, le gouvernement travaille. Animé d’une volonté sincère de servir l’intérêt général, il avance avec détermination. En à peine un an , le cap est fixé et le train lancé : les décisions s’enchaînent, les projets prennent forme.
Parmi ces initiatives figurent le lancement du New Deal Technologique, la création de coopératives agricoles communautaires, ainsi que l’ambitieux chantier de l’autoroute de l’eau. Et cette liste est loin d’être exhaustive.
Cette dynamique, à la fois visible et assumée, laisse peu de prises à une critique sérieuse. Ce qui, faute d’arguments consistant, pousse l’opposition à s’égarer dans l’excès, la caricature, voire la farce.

Aliou Ndiaye Fàbregas, Responsable politique PASTEF à Grand-YOFF

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